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Vers une hausse anticipée du Smic de 2 % dès le 1er novembre

Cette hausse du Smic s'inscrit dans le chantier du pouvoir d'achat du nouveau gouvernement.

Le Premier ministre Michel Barnier a annoncé que la hausse du Smic prévue au 1er janvier 2025 serait anticipée au 1er novembre 2024.

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Lors de son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale le 1er octobre 2024, le nouveau Premier ministre Michel Barnier a déclaré que son gouvernement anticiperait une hausse du Smic le 1er novembre 2024. « Nous revaloriserons le Smic de 2 % dès le 1er novembre 2024, anticipant ainsi l’augmentation prévue le 1er janvier 2025 », a-t-il annoncé.

Cette annonce s’est glissée dans une large partie du discours dédiée au « niveau de vie des Français » qui, selon le Premier ministre, passera par « une économie vigoureuse où chacun puisse bien vivre des fruits de son travail ». Michel Barnier a ensuite abordé la question des plafonds d’exonération. « Il est désormais démontré que notre dispositif d’allègement de charges freine la hausse des salaires au-dessus du Smic ; Nous le reverrons », promet-il. Ceci pourrait compromettre la pérennisation du dispositif d’exonération de cotisation patronale pour les travailleurs occasionnels, dit TO-DE, qui concerne largement les embauches de saisonniers agricoles.

Plus éloigné des usages du monde agricole, le Premier ministre a aussi annoncé travailler d’autres options pour les salariés. « Nous relancerons la participation, l’intéressement et l’actionnariat salarié, et cela pas seulement dans les grandes entreprises », annonce-t-il.

Des ajustements sur les retraites

Loin de l’idée d’une abrogation de la dernière réforme des retraites, Michel Barnier s’est dit toutefois ouvert à des ajustements. « Certaines limites de la loi votée le 15 avril 2023 peuvent être corrigées », juge-t-il avant de lister ces limites. « Les questions des retraites progressives, de l’usure professionnelle, de l’égalité entre les femmes et les hommes face à la retraite. » Des dossiers qui, selon lui, « méritent mieux que des fins de non-recevoir » comme une forme de tacle au gouvernement précédent. Des discussions sont donc à anticiper dans les prochains mois. « Nous proposons aux partenaires sociaux de réfléchir à des aménagements raisonnables et justes de la loi », conclut-il.

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